Yaoi, pas yaoi... ?

Juste une petite question avant de poster mon histoire ici en éditant ce post...

>> vous n'êtes pas contre le yaoi hein ?, vous inquiétez pas, je n'écris pas forcément de scènes "lemon" (ou hot) dans mes scénar, mais si pour savoir si quelques-unes de mes histoires vous iraient ou pas.

Sinon j'en ai d'autres à vous proposer. Ou à dessiner moi-même, si j'ai pas le choix...

non je n'y vois aucun inconvénient.
le theme c'est le reve....

L'avantage avec le yaoi , c'est ce qui marche casiment le mieux au sein des fanzines ^^.

lol, avant de poster mon histoire, je voudrais être sûre que les principaux intéressés (les participants au projet depuis le tout début) ne soient pas contre... sinon j'en écrirais une autre

Edit : Et puis non, j'ai changé d'avis... vous en mets un bout ici :

Citation :

Le mariage du roi Godahrim et da sa nouvelle épouse a lieu. Pour l’occasion, et en raison des services rendus, la compagnie des Gardes Royaux dont fait partie Senso, a été invitée à se joindre au banquet public de l’après-midi. Là, d’autres invités ne manquent pas de demander au jeune soldat de raconter sa dernière aventure.

Malgré l’immense festin, Senso se fait du souci. Il s’inquiète car Tanis (qui n’est pas un soldat, et n’a donc pas été invité), est seul. Il se demande quelle bêtise ce dernier va bien pouvoir faire. Aussi, dès qu’il le peut, il s’éclipse, prétextant ne pas être totalement remis de ses blessures, et prend la direction de sa demeure.

Sur le chemin, des bruits à l’extérieur du palais attirent son attention. Tanis est dans une auberge, en train de se saouler en compagnie d’autres soldats. Ceux-ci connaissent très bien l’effet secondaire qu’à l’alcool sur le jeune homme. Alors, lorsqu’ils voient le regard que leur lance Senso, ils se taisent et laissent le soldat emporté le jeune homme sur son dos, comme un vulgaire sac de patates. Tanis profite de la vue qu’il a sur les trésors cachés de son amant (ses jolies fesses bien fermes quoi !).

Senso essaie de dessaouler l’éphèbe en lui faisant prendre un bain. Mais il est tellement violent qu’il fait pleurer le jeune homme. Pourtant, il est déjà trop tard, Tanis ne cesse de le prendre d’assaut. Révolté par les caresses et les baisers du garçon, le soldat veut le repousser, mais quand il voit le regard doux et amoureux de Tanis, il finit par se laisser faire, comme toujours.

Par une nuit d’automne où le vent porte une odeur de sang, Tanis reprend connaissance, pour découvrir à ses côtés le guerrier Senso, très gravement blessé. Il panse les plaies de son ami avec des pans de tissus de ses vêtements qu’il déchire et le recouvre de son manteau pour ne pas risquer de perdre l’homme qu’il aime, même si celui-ci ne partage pas absolument ses sentiments (ce qui ne l’empêche pas d’abuser de son corps !). Puis le jeune homme s’en va à la recherche d’un refuge, portant Senso sur son dos, dans les frimas de cette fin d’automne.

L'Ocelot veille sur Senso (qui rêve d'un petit garçon jouant avec un petit chaton dans les herbes hautes des terres fertiles de Odal-Rhie). Puis Tanis sombre aussi dans le sommeil, et se voit dansant, chantant, tournoyant dans une salle spéhrique pleine de lumière, devant des courtisans riant aux éclats qui disparaissent comme par magie alors que Tanis conclue sa danse en se prosternant devant le Prince de ces lieux, un Prince aux yeux de feu...

Au petit matin, près du grenier où ils se sont réfugiés pour la nuit, un paysan, manchot(amputé du bras droit) et à moitié aveugle, arrive. Il s’aperçoit que quelqu’un est venu : il y a des miettes de pain et de fromages par terre, et le pot de miel et la bouteille de lait sont renversés. De plus un courant d’air lui parvient de la porte qui est restée entrouverte.
Haru, à travers l’entrebâillement, entend deux respirations. Armé d’une bêche, il ouvre la porte du pied et menace l’occupant avec son outil qu’il tient difficilement. Les occupants sont deux. Il s’agit de Tanis qui dort, en tenant dans ses bras Senso, recouvert de sang séché et de bandages faits de morceaux de tissus.

Soudainement réveillé, Tanis est tout de suite surpris par la ressemblance de Haru avec Azul, le prince qu’il servait quelques temps auparavant.
Il ne peut s’empêcher de penser à la dernière nuit qu’il a passé avec le jeune homme, avant la cession des harems secondaires, avant la mort du prince, au temps où ils faisaient l’amour ensemble, pour oublier leurs malheurs. Les caresses, les baisers, le secret du tatouage du prince – un scorpion et un croissant de lune – étaient autant de preuves qu’ils n’étaient pas que maître et esclave. Ils n’en avaient jamais parlé, mais ils devaient bien se porter l’un à l’autre un « certain » amour pour chercher le réconfort auprès de l’autre.

Puis il se reprend rapidement et demande l’hospitalité au moment où arrive Maïna, la femme de Haru. Elle lui propose de venir s’abriter dans sa maison, où elle a de quoi soigner les blessures de Senso.

Le souvenir des caresses partagées avec Azul, la proximité du corps nu de Senso, la chaleur du feu dans la cheminée, font renaître le désir chez Tanis, qui lance un regard lubrique en direction de Senso, qui entrouvre les yeux à ce moment…

Mais ils ne sont pas les seuls à se laisser aller aux plaisirs de la chair : dans leur vallée, Maïna honore son époux, comme il finit par l’honorer elle-même. Et dans une même montée en puissance de leurs pulsions, la pleine lune laisse entrevoir un tatouage sur le torse à la toison rousse… un tatouage identique à celui du prince Azul.

wow, terrible, et tu compte nous dessiner tout ça ?
(hem, heu, yaoî, nonon, ça ne me dérange pas du tout, au contraire )
On poura avoir la suite? *Lyiu curieuse*

En attendant, voici ce que je peux vous dire pour vous faire patienter :

Citation :

SENSO

Sa naissance, son enfance (année N)

Royaume de Kénari.
Fils d’un ancien soldat, mutilé à la guerre, et de sa compagne, sœur d’un druide, il est le cinquième né, précédé de filles. Dès la première grossesse de sa mère, il avait été décidé que le premier fils épouserait la première fille du chef de tribu. C’est ainsi que Dyloo (N devint sa fiancée 8 années avant sa naissance.

Soumis à des conditions de travail difficiles pour marier convenablement les sœurs de Senso, ses parents l’emmènent avec eux dans les champs. De plus, il aide souvent son oncle le druide, ou son ami sculpteur de pierres. La force du garçon et sa beauté fascinent tout le monde. On lui dit souvent qu’il est fait pour conquérir le monde, même s’il n’a jamais appris à lire ou à écrire.

Mais il a envie d’une terre bien à lui, où il pourrait s’installer avec la belle et douce Dyloo, pour fonder une famille à son tour. Néanmoins, en ce qui la concerne, il la considère plus comme une amie, une sœur que comme fiancée. En aucun cas il n’est attiré par les formes généreuses de cette jeune femme de 18 ans.

Mais il n’a 10 ans, et préfère la compagnie des hommes qui lui parlent des villes et des pays étrangers qu’ils ont eu la « chance » de parcourir lors de la campagne de conquête sur un petit état indépendant et entouré de mers aux richesses abondantes lancée par le roi Godarhim (N-36).
Souvent il a vu les hommes revenir du front mutilés, physiquement et psychologiquement. Aussi décide-t-il de ne jamais aller guerroyer. Il sera paysan, comme ses parents.

Première guerre – contre l’État de Geranesh (N+13 à N+16)

Alors que la guerre dure depuis 4 années, les recruteurs de l’armée royale viennent jusqu’au fin fond de la campagne pour enrôler de nouveaux soldats. Âgé de 13 ans, Senso est enlevé à ses parents pour rejoindre l’armée et aller en première ligne, avec d’autres adolescents de son âge.

Ils n’ont pour toute arme qu’une lance à laquelle un long silex a été ajouté. Sans aucune formation, ou information sur l’ennemi, il survit tout de même à sa première journée de guerre. Ce qui n’est pas le cas de tous les garçons dont il a fait la connaissance.

Les jeunes adolescents se sont regroupés au pied d’un arbre quand est venu le temps de dormir. Ils sont encore sous le choc, après avoir vu des morts par centaine, après avoir eu à donner la mort à d’autres enfants de leur âge, tout aussi innocents qu’eux.

Quelques soldats les invitent à partager leur pitance, sous la tente, au chaud. Et surtout loin de cette vision de mort. Les adolescents interprètent ce geste comme un signe d’amitié entre anciens et nouveaux compagnons d’infortune, espérant trouver un semblant de réconfort. Mais pour eux, la nuit allait être pire que le jour.

Au petit matin, lorsqu’il parvient à sortir de la tente pour vomir, un homme se porte au secours de Senso. Mais le jeune garçon ne supporte ni son regard, ni ses gestes, qui n’étaient pourtant guidés que par le désir de l’aider. Sinoueh (N-12) comprend que l’adolescent a été violé, et décide de le prendre sous son aile, de lui enseigner quelques techniques de combat. Il en ferait le meilleur combattant que le royaume ait jamais eu.

3 années passent ainsi pour le jeune homme, qui se bat plus pour rester en vie que par idéologie. Le roi a ordonné la guerre et la mobilisation, lui, il n’avait pas demandé à la faire, mais puisqu’il était là, il ferait en sorte de pouvoir retourner chez lui, vivant.

Solitaire, il préfère éviter le contact de ses coéquipiers, qui le poussent dès que possible dans les bras de prostituées. Une fois, alors qu’ils s’amusent avec une paysanne, ils l’enferment avec elle dans une petite hutte, mais là, la seule chose qu’il se passe est qu’il console et soigne la jeune fille.

Âgé de 16 ans, le jeune soldat participe à la bataille finale, qui voit la défaite du petit état. C’est après la fête organisée pour la fin de la guerre qu’il passe sa première nuit avec Sinoueh.

Retour au village (N+16)

Quelques jours plus tard, il peut enfin retourner chez lui, sur les terres de sa famille. Mais quand il arrive dans son village, il constate qu’une autre famille cultive les champs de son enfance.

Le chef du village lui apprend qu’après son départ, la petite bourgade a été attaquée et beaucoup de gens tués. Ses parents, ses frères et sœurs, tous plus jeunes, faisaient partie du lot. Quant à Dyloo, elle avait fui à travers les champs, et n’avait plus donné signe de vie.

Ne croyant pas à son retour, les survivants se sont alors partagé les terres des morts, profitant du malheur de la guerre pour agrandir leurs domaines. C’était soi-disant nécessaire, afin de nourrir les orphelins et de ne pas laisser les terres à l’abandon. De plus, il était censé mourir sur le champ de bataille…

Engagement à l’aube de la seconde guerre (N+16)

Ne sachant que faire, le jeune homme se rend chez son instructeur, qui est retourné à sa caserne, dans l’une des cours du palais. Ce dernier n’a aucun mal à le persuader de s’engager dans l’armée.

C’est ainsi qu’il fait ses débuts sous les ordres de son mentor, lui-même sous les ordres d’un homophobe, le général Adirak (N-27), qui ne supporte pas les gestes déplacés de l’instructeur envers le nouveau soldat de carrière. D’ailleurs, le jeune homme n’apprécie pas lui non plus les démonstrations publiques d’affection. Mais Sinoueh ne se lasse pas d’aimer Senso.

TANIS

Naissance (N+3) et enfance

Il est le fruit de la liaison scandaleuse d’un aristocrate et d’une artiste de cirque reconnue, une contorsionniste appartenant à la race des Ocelots. Lorsqu’il vient au monde, il a presque toutes les apparences d’un petit chaton, si ce n’est l’absence de pelage ou le profil de son visage, bien trop humain.

Comme les Ocelots ont une espérance de vie très réduite et une constitution fragile, la mère de Tanis meurt en accouchant. Son père, devant l’étrange physique du bébé, l’expose devant une institution pour garçons.

Il y passera douze années de sa vie.

Au début, il sert de souffre-douleur, de jouet, à la disposition des autres garçons. Sa ressemblance physique et son comportement identique à celui d’un chat en font une proie idéale aux brimades de ses « camarades ».

Mais vers l’âge de dix ans, sa moitié humaine prend le dessus sur sa moitié animale. Ses poils de chaton tombent, pour laisser la place à une peau douce et fine. Ses membres s’allongent et ses griffes se transforment en ongles. Ses crocs deviennent de jolies dents parfaitement blanches. Et surtout, sa queue cesse de croître.
Le directeur de l’institution remarque alors la beauté du jeune garçon.

Désormais, Tanis, qui a hérité de la souplesse de sa mère, se contorsionne devant les invités de haute naissance, ou aux fortunes colossales, du directeur. Maltraité par ce dernier, il est terrorisé par les adultes qui l’entourent, et cherche à leur plaire afin de ne pas être frappé.
Le directeur en profite donc pour vendre l’usage du corps de Tanis à ces dépravés. Subissant les pires assauts et les pires humiliations, le petit garçon se renferme de plus en plus sur lui-même. Des clients du directeur le feront boire lors de leurs jeux pervers. C’est ainsi qu’il devient vite alcoolique.

Ce traitement dure pendant 2 années.

(Année N+15) Lors de l’une de ces fameuses soirées, il est remarqué par le prince d’un pays voisin, le jeune Azul De Haluzine (N-4). Après avoir apprécié les talents de danseur, d’acrobate et de jongleur du garçon, ce dernier décide qu’il ne peut pas se passer du jeune Tanis et l’emmène avec lui, de force.

De retour dans son pays, le prince l’exhibe alors comme quelqu’un qui a reçu un nouveau joue, et partage bon nombre de ses nuits avec lui, sans lui montrer un intérêt particulier. Puis on lui amène un étrange animal (une sorte de singe savant) venu d’on ne sait quelle contrée, et Tanis est enfermé dans le harem masculin, oublié pour un certain temps (c’est là où, par la force des choses, il apprend à se passer de l’alcool).

Citation :

LA GUERRE

Bataille 1

Le père d’Azul, le roi Azer (N-33), décide d’envoyer son fils à la frontière, déloger une garnison de l’armée de Kenari, qui empêche le passage de caravanes marchandes, prétextant un trafic d’objets de culte volés dans les temples royaux de Kenari (mais en réalité, il s’agit d’une guerre de conquête sur Kénari).

Le prince emmène donc avec lui ses suivants, mais aussi les harems secondaires (le harem des épouses subalternes et le harem masculin), comme le veut la tradition.

La bataille dure peu de temps, et le prince Azul en sort victorieux.
L’instructeur de Senso est blessé pendant cette bataille. Il n’est plus en état de combattre. Une propriété aux abords du palais, sur la rive d’en face, lui est donnée ainsi qu’une rente à vie, pour avoir formé les meilleurs des gardiens royaux.

Senso se fait du souci pour celui qui lui a tout appris. Comment réagira-t-il en maintenant qu’il est en repos forcé ? En fait, l’instructeur passe ses journées à séduire les femmes les plus belles de la ville, mais ne couchant qu’avec les veuves, et à boire. Mais il essaie de ne pas tomber dans l’excès afin de ne pas s’attirer les foudres du roi.

Après la conquête de la place forte située au-delà de la frontière, le prince et ses généraux passent une soirée de jeux, arrosée d’alcool. C’est ainsi qu’il perd, et que pour ses satisfaire ses généraux dont il est très fier, il leur ouvre les portes de ses harems secondaires, les laissant libres de se choisir un prix qu’ils pourront garder avec eux, même après la campagne militaire.

Tanis fait partie des prix distribués cette nuit-là. Son nouveau propriétaire est un homme souvent saoul et d’une force impressionnante qui soumet l’adolescent à ses moindres désirs.

C’est à ce moment que le garçon se remet à boire, et qu’Azul se remémore l’adolescent.

Bataille 2

Les gardiens royaux pénètrent le royaume ennemi. Bien qu’ils soient en nombre inférieur face à l’armée du prince Azul, que son père a envoyé défendre cette partie de la frontière, ils remportent une bataille difficile qui durera plusieurs jours. Jours pendant lesquels Tanis apporte son soutien moral à Azul.

Les soldats d’Azul sont obligés de se retirer plus à l’intérieur des terres. La conquête souhaitée par le roi Azer est en train de s’inverser.
Dans la bataille, Senso est remarqué par ses supérieurs, pour la force et le courage qu’il met à se battre. Il tue un à un tous les soldats qui surgissent devant lui. De jeunes adolescents, enrôlés dans l’armée régulière comme il l’avait lui-même été, viennent lui demander conseil. Parfois, il combat à leur côté, décidé à faire en sorte qu’ils puissent vivre encore une journée.

Tanis profite de la bataille pour essayer de s’enfuir, mais il est rattrapé par les soldats et a le droit à une sévère correction de la part de son nouveau propriétaire.

Le prince décide de retourner auprès de son père le roi, afin de mettre au point une meilleure tactique et de reformer une armée. Sur la route, ils croisent une caravane de commerçants, arrivant des côtes maritimes.
Des affaires sont faites par les uns, des parties de dés sont perdues par les autres, tous boivent plus que de raison. Toutefois, l’un des marchands n’est pas insensible au charme de Tanis et lui fait des avances. Il entraîne le jeune garçon sous sa tente et le fait fumer et boire plus qu’il ne le devrait. Il n’a même pas à le droguer pour le posséder… l’alcool et le tabac aidant, il peut profiter pleinement du garçon qui s’offre à lui.
C’est ainsi qu’il remarque les traces de coups donnés par son propriétaire au garçon, (qui est difficilement réveillé, et malade à cause de tout ce qu’il a avalé la veille au soir), le marchand décide d’aider Tanis dans sa recherche de liberté.

Il parvient à lui faire quitter le campement militaire, caché dans les énormes sacs de marchandises en tout genre. Ensemble, ils font marche vers Kénari.

Alors qu’il commence à bien s’entendre avec le marchand, il est reconnu par l’un des clients de la caravane (qui s’est arrêtée en chemin pour vendre ses produits) et qui l’avait déjà vu au pied du prince. Il est aussitôt renvoyé au campement.

Son retour n’est guère apprécié par le prince qui vient de se faire sermonner par son père sur sa mauvaise prestation.
Mais le prince ne résiste pas longtemps aux yeux clairs de Tanis. Tous les deux s’apporteront désormais le réconfort dont ils ont besoin, sans un mot, alors que le père du prince ordonne une grande bataille.

Bataille 3

C’est une bataille très rude. L’armée d’Azul s’est retranchée dans une ville fortifiée, la ville la plus importante après la capitale.
Les combats font rage alors que l’hiver arrive. Azul est inquiet, ses généraux commencent à ne plus vouloir lui obéir. Même si les réserves sont suffisantes, il ne sait pas s’il pourra tenir toute la saison.
L’armée de Kénari a construit une place forte pour se protéger du froid. De la frontière derrière eux, lui arrivent nouvelles recrues et réserves de nourriture et d’armes.

Avec le froid, les batailles, qui ne se font pas plus rares, sont plus meurtrières.

Alors que le roi Azer a décidé d’envoyer d’autres troupes pour soutenir son fils, la moitié de la seconde armée régulière de Godahrim fait son entrée dans le fort. La grande bataille finale peut enfin avoir lieu.

Capitulation - N+18

Ne parvenant plus à se faire obéir de ses généraux, Azul subit une seconde défaite, et la ville tombe entre les mains de l’armée de Kénari. Azul est fait prisonnier. Son père accepte de signer une reddition (condition à respecter s’il veut revoir son fils vivant et éviter une guerre totale qui se conclurait par la fin de sa dynastie).

Après avoir vu tous ses biens confisqués (Tanis a remarqué Senso parmi les soldats qui s’en occupent), y compris les esclaves et les épouses des harems secondaires qui ne se sont pas suicidés, ou qui ne se sont pas enfuis pendant la dernière bataille…, le prince, escorté de ses propres soldats, est prié de reprendre le chemin du palais de son père. Il n’y arrivera jamais. Il aurait été attaqué par des paysans, fatigués de cette guerre, et aurait trouvé la mort.

[En réalité, victime d’une embuscade tendue par l’assassin de son père, il a été laissé pour mort après une chute vertigineuse dans le lit d’une rivière mouvementée. C’est une jeune paysanne (Maïna, N-3) qui le retrouve, le recueille et le soigne. Amnésique, amputé du bras droit et aveugle (temporairement), il se nomme désormais Haru. La jeune et jolie veuve finit par se faire épouser de lui, mais il lui semble manquer quelque chose à sa vie. Avec elle, il apprend à cultiver et à pêcher, et ils vivent de la vente de leurs produits.]

Accalmie

Pour ne pas s’embêter avec les esclaves d’Azul, ces derniers sont vendus sur la place publique de la capitale, devant le palais de Godarhim. Tanis aperçoit de nouveau Senso, mais le soldat ne semble pas être intéressé par la vente aux enchères.

Il finit, après une âpre discussion, par être acheté par un propriétaire de bordel, qui désire varier son personnel, eu égards aux goûts des soldats pour la « chair fraîche » quelle qu’elle soit.

Année N+20

Lors d’une manifestation de paysans (au sujet des impôts trop lourds après cette guerre qui n’a laissée que peu de terres à cultiver en état) devant le palais, Senso sauve la vie de son supérieur, en lui évitant d’être embroché par l’outil d’un laboureur.

Puis, quelques mois se passent avant qu’il ne sauve la vie de la femme de son officier supérieur, enceinte et victime d’un accident. Sans le savoir, il a sauvé l’unique nièce d’une des épouses officielles et préférées du roi.

Pour le remercier, la jeune reine fait transférer Senso parmi l’élite de la garde royale. Désormais, il vivra dans la caserne, à l’intérieur du palais.
Tanis travaille dans un bordel comme prostitué, mais demande à chacun de ses clients de lui payer un verre avant de monter avec lui. Ce qui fait qu’il est souvent saoul, et provoque, par les effets secondaires que l’alcool lui procure, des dégâts en tous genres.

C’est dans ces conditions particulières que Tanis rencontre Senso, venu accompagner son instructeur un soir de beuverie, alors qu’un client cherche à le posséder sur une des tables de la taverne du rez-de-chaussée. Comme 2 autres clients cherchent aussi à s’amuser avec lui à ce moment-là, Tanis les assomme avec la bouteille qu’il vient de boire. Affaibli par l’eau-de-vie, il ne doit son salut qu’à l’intervention de Senso, qu’il se met à tripoter. Le repoussant violemment, le soldat provoque beaucoup de casse, et Tanis se met à pleurer, à bout de force.

Senso est prié de quitter cet endroit, en emmenant avec lui le prostitué. L’instructeur les suit, tout en riant aux éclats, ravi que son ami est un compagnon pour la soirée. Tanis, lui, ne laisse aucun doute sur les relations qu’il veut entretenir avec l’homme auquel il s’accroche comme une sangsue.

et bien...tout sa.c long a lire je le lirais plus tard...y a du monde qui attend a la cité u alors ....

Lord McThirland a écrit:

et bien...tout sa.c long a lire je le lirais plus tard...

Et sortez vos mouchoirs ! Après c'est digne de Princesse Sarah quand elle subit toutes sortes de brimades

je prendrais des mouchoires quand je lirais alors...

hé bin, c'est fort mouvementé tout ça, ya de quoi creuser...
Et heu...La suite?
(la suite, la suite, la suite)

Oooooh... ben faut être un peu patiente...
Y a du mouvement et plein de péripéties en tout cas
et tout plein de scènes torrides y a même des batailles !

Ouïah !!

J'aime beaucoup, mais je préfèrerais que les soeurettes évitent le coin...
*attention, voici mamie Muse... *

Ton histoire est vraiment super, très bien organisée !!!!Vraiment, j'aime beaucoup !!

Bon, bon, je prend mon mal en patience
(heu, oui, pour les scennes torrides, sache que le public du coin est plutot jeune )
En tout cas, j'accroche (on l'aura compris )

lyiu a écrit:

(heu, oui, pour les scennes torrides, sache que le public du coin est plutot jeune )

Je sais, ne t'inquiètes pas pour ça, et je préfère de loin suggérer que montrer cruement. Même si je suis capable d'aller assez loin dans mes descriptions par écrit (dans mon adaptation scénaristique d'Eros et Psyché notamment), niveau dessin, je fais en sorte d'en montrer le plus possible sans choquer (donc effet de voile ou de drap ou de phylactères hyper bien placés, etc...)

oui c'est un bon concept...
et sa laisse au lecteur tout le plaisir d'imaginer la suite...lol

Ben y a une suite en réalité, mais à la base c'est un projet sur plusieurs chapitres... alors je veux bien vous les faire connaitre, et les dessiner, mais par petits épisodes

sa me va... fait les baver pour le suspens alors

Je pourrais bientôt vous poster les 5 premières planches, c'est pas beaucoup je sais, mais je fais ce que je peux en travaillant sur tout plein de projets aussi intéressants les uns que les autres